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Pièce en quatre tableaux d’abord créée en Allemagne en 1959, puis en France en 1960, elle dépeint une épidémie contagieuse de « rhinocérite », maladie imaginaire qui touche peu à peu toute la population qui se transforme en rhinocéros. On peut voir dans ce récit une fable sur la montée des totalitarismes (fascisme, communisme ou tout fanatisme qui embrigade) et une réflexion sur le comportement grégaire, et conformiste des hommes. La pièce propose, sous une apparente légèreté, une réflexion sur l’Histoire. Elle est une illustration du courant de l’Absurde qui mêle le comique et le tragique, la fantaisie et une pensée plus profonde.
Dans une petite ville, un rhinocéros apparaît subitement. Puis c’est tout un troupeau qui surgit. Les gens commentent cet événement, se disputent, s’affolent. Peu à peu, ils sont touchés par ce virus et se transforment en rhinocéros, tous excepté Bérenger qui, à la fin de la pièce, est le seul à résister. La pièce se clôt sur son monologue.
http://www.bnf.fr/documents/dp_ionesco.pdf : pages 3 à 14 ; Ionesco et le
théâtre de l’absurde
http://classes.bnf.fr/rendezvous/pdf/fiche_Ionesco.pdf
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b85397663/f1.item.zoom : photos d’une
représentation de Rhinocéros