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L’histoire, inspirée d’un fait divers, se déroule en Normandie, et relate les illusions et désillusions d’Emma Bovary dans sa condition d’épouse, puis de mère, et d’amante. Le sous-titre, Mœurs de province, indique le projet de Flaubert qui veut refléter dans son œuvre la réalité de son époque. La publication de l’œuvre vaudra à son auteur un procès pour immoralité et un immense succès.
Déçue par le mariage, Emma Bovary trompera son mari qui l’ennuie : « la conversation de Charles était plate comme un trottoir de rue, et les idées de tout le monde y défilaient dans leur costume ordinaire, sans exciter d’émotion, de rire ou de rêverie ». Dans le chapitre VIII, elle est séduite par un riche propriétaire, Rodolphe Boulanger, qui la courtise pendant les comices agricoles, manifestations rurales réunissant paysans, exploitants et notables venus distribuer quelques récompenses. On appelle sur l’estrade « Catherine-Nicaise-Elisabeth Leroux, de Sassetot-la-Guerrière, pour cinquante-quatre ans de service dans la ferme, une médaille d’argent – du prix de vingt-cinq francs ». C’est l’occasion pour Flaubert de dresser un très beau portrait, lourd de sens.
Une petite histoire du portrait en littérature :
http://classes.bnf.fr/portrait/litterature/index.htm
Pour découvrir le roman Madame Bovary, et approfondir sa connaissance :
http://gallica.bnf.fr/essentiels/flaubert/madame-bovary