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Conçue comme un roman d’apprentissage, l’œuvre reprend à son compte le récit qu’a fait une jeune femme de ses mésaventures, une quarantaine d’années plus tôt. Héroïne de condition modeste mais dotée d’une certaine grandeur morale qui lui fait préférer la vertu à la galanterie, elle est soumise aux aléas de la fortune et aux désirs des autres plus que des siens. Très jeune, elle devient orpheline, sa mère trouvant la mort lors de l’attaque de leur diligence par des brigands ; ensuite celle qui la recueille décède, accablée de dettes, la laissant à nouveau sans aide à quinze ans. Son troisième mentor, M. de Climal qu’elle a rencontré par hasard et qui a veillé sur elle comme un amant et un père à la fois, la prive d’un appui puissant en mourant accidentellement. Ses sentiments pour son neveu, Valville, un libertin qui a promis aussi le mariage à une autre jeune fille, mettent à mal sa fierté et elle trouvera refuge auprès de religieuses éprouvées comme elle par les inégalités sociales que doit subir une jeune femme au XVIIIe s.
La première rencontre avec son amant a lieu à l’église et c’est en sortant parée des habits neufs que lui a offert Climal, son protecteur, mais troublée par Valville, qu’elle manque d’être renversée par un carrosse. Son sauveur n’est autre que celui qu’elle aime déjà.
Françoise Rubellin parle de La Vie de Marianne
http://gallica.bnf.fr/essentiels/video/francoise-rubellin-parle-vie-marianne