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Le Spleen de Paris (Petits poèmes en prose) est un recueil posthume composé de cinquante poèmes en prose dont le poète, dès 1862, souligne à la fois le caractère hétéroclite et leur interaction possible. Baudelaire est mort avant d’avoir pu mener à bien ce projet mis en place dès 1857. Le recueil est considéré par son auteur lui-même comme complémentaire des Fleurs du mal.
Ce poème est une réécriture en prose du poème versifié « La chevelure », paru en 1857 dans Les Fleurs du mal. Le passage du vers à la prose témoigne d’une évolution poétique. On y trouve des allusions à la vie du poète qui a séjourné, dans sa jeunesse, à l’île Maurice puis à l’île Bourbon (actuelle île de la Réunion). Par ailleurs, le texte est inspiré par Jeanne Duval, une actrice sensuelle et fantasque avec laquelle Baudelaire a entretenu une liaison orageuse pendant plus de 20 ans. La lourde chevelure noire célébrée ici est celle de sa maîtresse métisse que le poète surnommait « la Vénus noire ».
Texte :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6472260p/f72.double