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Hippolyte s’apprête à quitter la ville de Trézène sous prétexte de partir à la recherche de son père Thésée dont personne n’a de nouvelles. En réalité, il cherche à fuir Aricie dont il est amoureux, non seulement parce qu’il veut résister aux faiblesses de l’amour mais aussi parce que son père a interdit à cette jeune fille prisonnière de se marier et d’avoir une descendance. Phèdre, la jeune épouse de Thésée, s’est prise de passion pour son beau-fils qu’elle a tenté d’éloigner d’elle et qui l’évite. Sa passion est un temps rendue possible par la rumeur de la mort de Thésée. Le retour du roi va amplifier la culpabilité de Phèdre, déjà dévorée de jalousie face à l’amour désormais réciproque d’Hippolyte et Aricie.
Au retour de Thésée, Oenone accuse Hippolyte d’avoir voulu séduire la reine. Le roi maudit son fils sous l’effet de la colère. Phèdre aurait pu rétablir la vérité et sauver le prince mais elle laisse s’accomplir par jalousie la malédiction paternelle. Condamné à l’exil, Hippolyte demande à Aricie de le rejoindre aux portes de la ville, de l’épouser et de s’enfuir avec lui. La jeune fille accepte. Thésée est pris d’un doute : Oenone s’est noyée et il revient sur sa malédiction quand Théramène vient rapporter ce qu’il a vu.
Racine, Phèdre : Sarah Bernard dans Phèdre, document iconographique (1893)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8438727f/f2.item.r=Racine,%20Jean%20ph%C3%A8dre